Nous rejoignons San Martin de Los
Andes par la région des 7 lacs. Il fait plein soleil et la vie est belle
... Nous décidons de rester une nuit sur place et le lendemain nous
déciderons si
nous passons la frontière vers le Chili à ce niveau ou si nous remontons
encore un peu au nord avant de passer par un autre 'paso'.
Le téléphone
portable de Catherine est perdu ... nous n'avons plus de carte SIM et
nous devrons trouver une solution pour le futur ...
Nous avons finalement décidé de remonter
vers le nord et pensons traverser la frontière vers le Chili au paso Tehuelche ... L'idée de rouler dans les chemins au travers de la
cordillère avant de rejoindre le Chili nous excite. Après une nuit passée à
Chos
Malal, nous rencontrons Kees et Toon, un Suisse et un Hollandais, qui
voyagent depuis 7 mois dans une Defender ... Ils ont parcouru l'Amérique
du Nord, puis l'Amérique centrale et sont occupés en ce moment à
rejoindre Ushuaia (
www.Ruta-panamerica.com ) ... Le début du voyage s'est fait avec les épouses.
Une fois encore la rencontre est intéressante. Ils nous fournissent des
informations précieuses pour la Bolivie ( point GPS, contact à La Paz,
...), pour nous cela a la valeur de l'or ...
 
Nous repartons vers le Nord direction la
cordillère et le Paso Pehuelche. Les paysages changent vite et
deviennent ' volcaniques' . Ici aussi, nous ne
croisons pas beaucoup de véhicules en cette période de l'année. Nous
apercevons au loin des condors, des aigles ... Nous roulons sur une piste pour rejoindre le
Chili, nous avons prévu d'arriver au poste de douane à la tombée de
la soirée et de passer la frontière le lendemain matin.
 
 

A un moment Daniel
s'arrête, il a vu un aigle au ventre blanc au bord de la route en train
de se partager avec d'autres rapaces un liévre mort ... Lorsqu'il s'en
approche, il s'envole sur un poteau un peu plus loin ... L'animal est splendide.
 
A
1500 m d'altitude, nous découvrons une vallée ... Nous arrivons devant une barrière
du poste douane et de gendarmerie à Los Loicas mais il n'y a ni
douaniers, ni gendarmes... le paso est fermé. Nous discutons alors avec des ouvriers qui
s'occupent des routes ( dans le futur, il n'y aura peut-être plus de
pistes mais de l'asphalte ... dommage !) et nous envisageons les
différentes solutions en examinant la carte. Les pasos en pleine
cordillère sont inaccessibles, la neige y atteint 2 à 3 mètres de haut et
même eux avec leurs machines ne passent pas. Ils nous disent que nous
devons redescendre vers le sud à 400 km, il n'y aura pas de problème ...
Nous on aime pas faire marche arrière alors on traversera la frontière à
Mendoza, ... Nous demandons pour passer la nuit sur place et les
ouvriers des routes acceptent immédiatement ... Ils sont contents de
découvrir une famille de voyageurs 'nomades', ils posent beaucoup de questions, ... Ces gens sont
aussi des 'nomades' qui ont l'habitude des bivouacs en montagne. Le
soir ils nous expliquent que pas très loin, il y a des thermes, puis aussi
une grotte fabuleuse, ... Super nous irons les visiter. Ils nous
racontent aussi que dans la cordillère ils voient des OVNIS
régulièrement. La dernière fois c'était il y a 6 mois exactement dans la
vallée où nous sommes ... Nous, on ne les a pas vus ...
 
Au
réveil après un petit déjeuner et une discussion intéressante sur la
politique et la vie en Argentine et en Amérique du Sud, nous quittons notre campement pour le
coeur des montagnes en pleine cordillère ... Merci pour votre accueil José,
Rosa,
Claudio et Eduardo.
 
Claudio
et Eduardo partent avant nous avec leur énorme engin. Ils nous ont dit
que la piste n'avait plus été
pratiquée depuis l'an dernier et qu'ils devaient refaire certains passages.
Un peu plus tard, nous les retrouvons sur le chemin. En effet après
l'hiver et les 4 à 5 mètres de neige qui sont tombés, les routes sont
fortement endommagées. Ils réparent les endroits impraticables ou
évacuent les énormes rochers tombés des flancs des collines ...Sans eux
impossible d'arriver aux thermes...
Ils sont formidables et leur accueil a été
génial ...
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