Polynésie française - Marquises - Fatu Hiva |
![]() Les distances sont grandes dans l'Océan Pacifique mais on ne s'en rend même plus compte...
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![]() Le farniente des Gambier lui avait pourtant presque fait oublier la chute ... |
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![]() L'île la plus au Sud des Marquises apparaît au loin sur l'horizon avec ses falaises escarpées et son épine dorsale qui se dresse à plus de 1000 m au dessus de l'océan !
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Elle domine la mer de sa masse sombre recouverte de végétation ...
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![]() C'est exactement comme on l'avait rêvé. Nous avons aussi retrouvé le climat équatorial plus chaud et humide qu'aux Gambier. |
![]() Ici, il n'y a pas d'aéroport ... et l'île ne peut être ralliée que par la mer.
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![]() ![]() Notre mouillage à Omoa ... Pour reprendre l'expression canadienne que nous adorons :'Nous sommes tombés en amour avec le petit village d'Omoa '. |
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![]() Une belle surprise pour nous et l'occasion de vivre la fête sur une petite île avec une belle communauté.
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![]() Du coup, les enfants qui au départ étaient timides se sentent pousser des ailes et disputent avec les jeunes Marquisiens toutes sortes de compétitions ... Emma et Luka s'essayent à tout ! |
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![]() Pieds nus, dans l'herbe mouillée glissante ... |
![]() Les danseurs locaux sont recrutés parmi la population ... Les costumes et parures sont confectionnées artisanalement... Le spectacle commence par les enfants ...
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Puis les 'anciens' ... Les femmes sont maîtres de la technique du
roulement des hanches en gardant le reste du corps immobile ...
Impressionnant ! |
Et le bouquet final ... les danses guerrières
Marquisiennes ....
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La musique des énormes tambours est assourdissante et dynamique. Le chant des femmes en solo ou en choeur s'élève avec une ferveur remplie d'émotion alors que les hommes eux exhortent la foule avec des cris guerriers et des grognements ... |
Le tout forme un ensemble superbe et enivrant qui nous a pris par les tripes ... Génial ! |
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![]() Le fête ne s'arrête jamais à Omoa ! Concours de coprah .... Il s'agit de parvenir à récupérer les noix de coco en un minimum de temps Les équipes sont formées par deux personnes ... Ils vont très vite ! En les regardant faire, on pourrait même croire que c'est facile...
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![]() ![]() L'atmosphère qui règne à l'intérieur de l'île est différente de celle rencontrée le long des côtes ... |
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![]() Pour revenir à Omoa, on n'arrive pas à joindre Catherine par la VHF. Elle devait venir nous rechercher avec le dinghy ... On fait les 17 kms de retour à pieds ou on loue un p'tit bateau local ? Après un vote à l'unanimité, on prend le bateau ...
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![]() Nous avons rencontré Louis par hasard avant les fêtes de la Haiva ... C'est lui qui organise les activités et les compétitions et il a proposé que l'on participe aux activités de la communauté ...
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![]() Tous les enfants du village les connaissent bien et crient pour les inviter à jouer lorsqu'ils posent le pieds à terre ... Dans les anecdotes que nous adorons, Luka battait ses petits camarades au bras de fer ... et sur ce un des enfants a demandé avec son accent local à Lisa:' Ton frère a mangé beaucoup de langoustes pour être aussi fort ?' ... |
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![]() C'est là que l'on va mouiller dans la fameuse baie des vierges ... Avant cela, on est allé dire au revoir à tout le village...sensation bizarre...nous n'avons pas du tout envie de partir ... |
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![]() Le mouillage est beaucoup plus encombré. Il y a 4 bateaux. Nous sommes obligés de mouiller près de la plage pour la zone d'évitement ... et pendant la nuit les rafales de vent qui descendent de la vallée nous font reculer tout doucement ... On décide finalement de retourner à Omoa. En plus, il y a deux mariages prévus avec des festivités et surtout on se sent tellement bien à Omoa... |
Les deux couples se marient le même jour ... Tout le monde est invité ! |
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![]() L'occasion pour nous d'écouter une fois encore les merveilleux chants à l'église.
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![]() Les mariés offrent à toute la communauté un excellent repas ... Les chasseurs ont attrapé quelques jours avant des cochons et des chèvres sauvages qu'ils ont préparés traditionnellement dans un four creusé dans le sol. Un vrai régal ! |
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![]() A bord Domi, Fabien, Thomas et Peter. Domi est un ancien de la Whitbread. Son cata est un 63 pieds ... immense qu'il a construit à Bristol il y a 20 ans. On s'entend à merveille ! |
Mareva nous montre comment elle fabrique les Tapas. Elle découpe une branche soit d'un murier soit d'un arbre à pain. |
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![]() Auparavant, ce tissu était utilisé pour la confection de vêtements et de serviettes hygiéniques |
![]() ![]() Ensuite, elle peint le tapa avec des pinceaux fabriqués avec ses cheveux. C'est un très gros travail et le résultat est impressionnant ... surtout quand on sait qu'elle est partie d'une branche d'arbre.
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![]() Merci Louis ! |
![]() L'accueil est vraiment extraordinaire, les plats préparés sont divins ... un vrai festin ! Nous recevons de magnifiques colliers selon la tradition de l'île ... Merci les amis ! |
![]() ![]() En arrivant ici, on avait eu l'impression que les habitants étaient indifférents et puis le fait de les côtoyer tous les jours nous a fait découvrir d'autres aspects de cette communauté. Aux Marquises, après les premiers abords réservés, se cache la joie de vivre et une belle conception du bonheur, un goût prononcé pour la fête, l'humour, le sourire et le plaisir.
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![]() Etrange sensation !
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Hiva Oa, un rendez-vous nous y attend depuis longtemps ! |