COLOMBIE / PANAMA - Vers les San Blas |
Le
Zarpe de sortie ... Grazias Gladis !
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Nous quittons Carthagène avec l'intention de
nous arrêter un jour à
Rosario pour examiner la coque et l'hélice ... Adios Visiteur, Ceramaje, Perséides 2 et Jotys ... Bon vent les amis et à bientôt peut-être !
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Au moteur, le bateau répond très mal... la coque et l'hélice doivent
être très souillées après 15 jours dans les eaux troubles du
mouillage.
La sortie est difficile, il vente du Nord à plus de 25 noeuds, la houle du large est forte et le bateau peine à quitter le port ... Nous hésitons même à faire demi tour au passage de Boca Chica ... Après le passage de la porte d'entrée, on hisse les voiles pour arrêter l'utilisation des moteurs au plus vite. Il va falloir s'arrêter dans un mouillage sûr et facile d'accès pour plonger et regarder ce qui se passe en dessous de la ligne de flottaison ... les eaux au mouillage n'étant pas très transparentes. |
Isla Baru. En plongeant sous le bateau, c'est l'horreur ...
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Faut dire que nous avions mis l'antifouling au Marin ... grosse erreur ! Il aurait été préférable de le faire à Ste Lucie ou à Grenade. En effet, les antifoulings vendus à la Martinique répondent aux normes européennes et ne tiennent pas plus de 6 mois dans les eaux tropicales ! |
Nous nettoyons les coques et les hélices qui retrouvent progressivement
un aspect normal ... La bouteille de plongée est quasiment vide
à la fin du travail !
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Jour de repos mérité le lendemain ... Les enfants sont heureux de retrouver la mer !
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Et maintenant départ vers les San Blas ... Adios Colombia ...
En quittant, nous croisons les pêcheurs colombiens dans la réserve de Rosario ...
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La houle est forte, très forte ... Tashtego, un bateau
américain nous avait prévenu lorsque nous quittions Carthagène : '
The wind is very strong and from the North, North East ... you are going to have very
big waves ...'.
Notre voisine de mouillage ne s'est pas trompée et nous avons l'impression de naviguer par moment sur des montagnes russes ... Lisa a l'estomac retourné ...
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Il est temps d'arriver à bon port pour que l'essoreuse s'arrête. La houle rend la nav de nuit plus pénible que d'habitude ...
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Et
hop, le repas de midi ... en filet, cru avec une sauce au citron !
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Puerto Obaldia, village frontière perdu dans la forêt dense entre la
Colombie et Panama. C'est ici que nous faisons notre entrée.
Catherine reste à bord pour surveiller le bateau, le mouillage n'est
pas du tout sécurisé et la houle est encore menaçante par moment
...
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C'est
un pueblo militaire destiné à sécuriser la frontière. Un p'tit air de far west ... |
L'entrée prend environ 3 heures. Primo, en arrivant sur le ponton à
'escalader', nous sommes accueillis par un militaire qui prend note
à la main de tous les détails des passeports, ensuite nous passons
dans le camp militaire. Au bureau, la même opération recommence mais
cette fois dans un grand livre.
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Ensuite, direction les affaires maritimes ... Luka est subjugué par la machine à écrire qu'il découvre ... Après les affaires maritimes, direction l'immigration et puis enfin avant de repartir on repasse encore par le bureau militaire ... Il semblerait que le permis de 90 jours n'existe plus et nous sommes donc obligés d'acheter un permis de navigation d'un an pour 205 dollars ... Décidément, tout cet aspect administratif du voyage commence à peser lourd et à vraiment devenir ennuyeux ... Ce serait tellement plus simple de se balader d'île en île sans toutes cette paperasserie ! |
Nous quittons
Puerto Obaldia et son mouillage instable pour Anachucuna.
L'arrivée est particulièrement belle. Nous sommes fatigués mais heureux d'être dans cet endroit vraiment exceptionnel ! Plage de rêve, eau calme, cocotiers et un village Kuna à découvrir .... |
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Le village Kuna ... ce sera pour les jours suivants. |
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